Rejet de l’amnistie sociale et irresponsabilité syndicale.

Saccage sous prefecture de compiegne par des conti en 2009

Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a annoncé jeudi que le gouvernement était défavorable à ce texte qui a déjà été adopté au Sénat, avant d’être rejeté aujourd’hui lors de son passage en commission à l’Assemblée. « La prise de position du gouvernement (…) est une décision très importante », a affirmé François Bayrou, en rappelant que « le texte a été adopté au Sénat par des groupes de la majorité, socialistes y compris ».

Dès que ce projet de texte a été annoncé, j’ai dénoncé les dangers de ce texte idéologique qui donne l’amnistie aux casseurs syndicaux. Ne nous voilons pas la face, si le dialogue social et l’adhésion des salariés dans les syndicats, c’est principalement dû au mélange constant entre politique et syndicalisme, qui devraient être deux choses différentes, mais les syndicats affichent tous un rattachement plus où moins assumé à un parti politique (CGT-PCF / FO – LO / SUD – NPA… Bref mise à part la CFDT…). La conséquence de ce mélange constant à une conséquence directe dans l’actualité : La fermeture anticipée du Site PSA d’Aulnay-sous-bois dont le groupe avait certes programmé la fermeture, qui est accélérée à cause des grèves à répétitions, qui sont depuis longtemps devenues politiques, les syndicats ne travaillant plus depuis longtemps dans ce dossier à sauvegarder l’emploi et à réduire la casse salariale en négociant un maximum de reclassements. Voilà la vérité crue des dérives de ce mélange des genres.

Pour revenir au texte de loi rejeté, j’ai toujours été de ceux qui dénoncent les désordres avec dégradations de matériels d’entreprises ou de services publiques comme inacceptables. On peut être touché par une injustice (on l’est tous à un moment où un autre), mais rien ne légitimera jamais un combat pour changer les choses, si c’est par la violence où le non respect de la loi, que l’on mène son action. Comment peut-on être légitime pour demander démocratiquement un changement de loi, si on ne respecte pas les lois en places ? 

Ce rejet est un signal plus que positif en des temps de fortes inquiétudes, c’est un signal d’autorité et d’ordre, un signal qui affirme que la démocratie et le respect des lois validées par le travail parlementaire doit passer au dessus des grèves, des manifestations, du désordre et des violences que certaines dérives idéologiques entraînent.

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