Guaino / Lamassoure révélation de l’anti-fédéralisme Européen à l’UMP

L’investiture du député européen Alain Lamassoure, élu naguère dans la circonscription sud-ouest, qui servira cette année à recaser Michèle Alliot-Marie, a le mérite de clarifier les positions politiques réelles des uns et des autres. Il suffit en fait d’écouter Henri Guaino, qu’il en soit encore remercié, pour se faire son idée. Le député des Yvelines explique que Lamassoure représente des convictions fédéralistes – aux antipodes des siennes – qui rouvriront les plaies de Maastricht et du Traité constitutionnel européen. Une position anti-fédéraliste Européenne qui n’étonnera pas les  pro-Européens… Si l’UMP à ses débuts à joué la carte du fédéralisme, de la réforme de la France pour une réforme fiscale libérale alignant petit à petit la France sur le taux moyen d’imposition en Europe (dont la démarche la plus symbolique était la TVA sociale prévue à 21% soit exactement le taux moyen de TVA en Europe), depuis le virage à Droite toute, avec la pression interne du courant de la Droite Forte et l’arrivée  de Jean François Copé comme Président… Les attaques contre toutes formes de fédéralisme Européens sont désormais légion et assumées pour coller d’avantage à la droitisation de l’UMP pour ramener les électeurs FN dans l’escarcelle. Ce que les dirigeants actuels de l’UMP, grâce à leurs combines, permettent de le rouvrir n’est finalement réaffirmation que les militants de l’UMP restent attachés à la souveraineté nationale, et ce n’est pas un fait nouveau.

Pour être juste, le PS au pouvoir n’a guère fait mieux en 18 mois ! Citer seulement une seule mesure qui va dans le sens de plus de fédéralisme Européen ! Juste une seule… Je vous met au défi de la trouver ! A retenir dans l’actualité, il faut lire le petit ouvrage de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, intitulé L’urgence européenne et publié par la Fondation Jean-Jaurès, pour comprendre le degré de scepticisme des socialistes… ou encore de Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif qui multiplie les charges contre l’Union européenne. Le 12 septembre, sur Europe 1, il dénonçait l’UE qui « vit sur des idées déclassées qui appartiennent au temps d’avant. Sur les technologies (…), l’UE, c’est la cavalerie américaine qui arrive quand tout le monde s’est fait scalper. » Et n’oublions pas le summum de la charge anti-Européenne des Socialistes qui le 26 Avril 2013 lançaient l’offensive anti-Merkel du Parti socialiste, le Bureau national du Parti socialiste ayant adopté, mardi 30 avril, un texte de « réorientation » des politiques européennes en faveur de la croissance suite à la polémique suscité par ses attaques qui ont fait scandale.

Les seuls qui sont fédéralistes, qui veulent une Europe plus forte et plus unie se trouvent au Centre. L’Alternative défend depuis toujours (Aussi bien au MoDem qu’à l’UDI) une Europe plus sociale, plus solidaire…

Face au dumping social ce n’est pas moins d’Europe qu’il nous faut, mais plus d’Europe !

En résumé, il faut obliger à trouver un pacte raisonné et raisonnable allant dans le sens d’un alignement progressif des taux de prélèvements de protection sociale, de fiscalité des pays, de fiscalité appliquée au entreprises, de taux de TVA , de coût de la vie, de niveau de salaires… Bref se donner un objectif d’alignement, dans les meilleurs délais, à + ou – 10% fiscalement l’ensemble des pays Européens, voilà le moyen de lutter contre le dumping social et donc la délocalisation des entreprises au sein de l’Union Européenne et la concurrence déloyale de certains pays qui déséquilibrent la concurrence libre et non faussée qui est pourtant une règle en Europe ! Quand on voit qu’en Irlande, au Danemark, ou encore en Suède le taux de prélèvement moyen est de 20% contre 53% en France, il y a forcément quelque chose à faire. On constate qu’il n’y a pas plus de misère dans les pays avec moins de prélèvements… de plus ces pays créent de l’emploi car ils sont attractifs ! Si on doit attendre une réforme Française qui n’a pas eu lieu en 30 ans, on a le temps de rater la reprise économique. L’Europe est une conviction forte chez moi qui repose sur une vision claire des choses :

Oui l’Europe doit donner un cadre légal et une direction claire allant dans le sens de l’alignement des 28 pays dans tous les domaines de la vie ; Oui l’Europe doit imposer les réformes par des directives quand les pays sont incapables de se prendre en mains ; Oui l’Europe doit être fédérale avec un Président élu et un gouvernement Européen formé de grands ministère qui appliqueront les grandes lignes programmatiques tout en respectant les particularités nationales et qui sera l’échelon de diplomatie qui doit être privilégié à l’avenir (auprès de l’ONU, dans les cas de théâtre opérationnels militaires extra-Européens…) ; Oui l’Europe de la défense doit être créée car l’utilité des armées nationales n’est plus quand l’Union Européenne est un espace de paix ; Oui les Douanes Européennes doivent être mutualisées pour lutter plus efficacement contre les trafics intra-Européens et assurer une meilleure protections aux frontières de l’espace Schengen ; oui l’Europe monétaire doit passer par la Banque Européenne qui doit remplacer à terme les Banques Nationales du type « Banque de France » pour une prise de décision utile est efficace comme le fait la FED Américaine, car l’Euro ne peut fonctionner pleinement sans réel gouvernement monétaire derrière (ce qui n’existe nul part ailleurs dans le monde)…

Je me réjouît du lancement de la campagne Européenne de l’Alternative qui apportera de véritables solutions, portées par de véritables députés Européens à plein temps, qui sont passionnés par l’Europe (à l’instar des parachutages des battus légions au PS et à l’UMP) et qui veulent réformer l’Europe dans le sens d’une Démocratie réelle.

Bannière Alternative lancement Européennes

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Les temps sont durs au PRG !

Certains diront que je suis revanchard, hors ce n’est pas le cas. Il s’agit ni plus ni moins d’une situation politique locale particulière en cette période préélectorale. Je rappellerais simplement à ceux qui ont tendance à me critiquer en m’accusant d’être à l’origine des problèmes internes du PRG quand j’en étais adhérent, que l’on ne pourra pas m’accuser d’être responsable du présent coup d’éclat. De plus je n’ai pas été le seul à être exclu par Olivier Mergaux (Par refus d’encaissement de réadhésion annuelle) parce que j’avais cette ligne simple qui consiste à dire que quand on est responsable politique, on se doit d’appliquer la ligne d’alliance nationale localement, que l’on soit en accord ou non avec cette dernière… Sinon on ne prend pas de responsabilités ! Ligne que je continu d’appliquer au MoDem. on ne se refait pas ! Mais revenons au sujet :

Pour info, voir articles Est Républicain du 16.12.2013

Psychodrame au PRG

Psychodrame au PRG - E.R. 16.12.2013

La gauche au comptoir avec le PS

La gauche en comptoir avec le PS - E.R. 16.12.2013

A mon avis la communication autour du ralliement du PRG au PS pour les élections municipales n’a rien de définitif ! C’est une communication bien hâtive qui va encore se retourner contre Mathieu Klein comme le coup de communication faite autour d’un dissident Modem… (Tiens, il est où sur la photo ?).

Le PRG National n’a jamais tranché en 9 ans la question des alliances locales à droite ! (Je sais de quoi je parle) et Olivier Mergaux joue encore la carte du parachutage parisien parce qu’on le conteste (il l’a fait avec moi). Par contre là où je lui donne raison c’est sur l’arrivée très récente d’Hervé Brosseau, car quand je l’ai rencontré en Mars 2013, il songeait à rejoindre le PRG… Chacun en tirera son analyse.

Au final, si l’investiture est donnée par Olivier Mergaux c’est qu’il aura viré Hervé Brosseau (et qu’indirectement le National du PRG laisse faire pour ne pas trancher la question), si ce dernier à l’investiture pour rallier le PRG au PS c’est que cela vient d’une pression directe de Matignon ou de l’Élysée pour que le PRG Lorraine soit dans la stratégie d’alliance nationale avec le PS (et que pression a été faite sur le PS pour accepter cette alliance à l’échelle locale) avec certainement à la clé l’exclusion des ministres PRG du gouvernement au prochain remaniement que l’on sent tous proche si ce rapprochement n’a pas lieu, car je ne crois pas un dixième de seconde que le PRG National soit en capacité de trancher cette question.

En tout cas dans l’édition de ce matin, selon les informations qui viennent de mettre remontées, le secrétaire national du mouvement en charge des «élections» Guillaume Lacroix, précise : que si Olivier Mergaux, leader du PRG 54 et adjoint au maire à Nancy, souhaite poursuivre l’aventure entamée auprès d’André Rossinot avec son successeur désigné, «qu’il sache que ce sera à titre personnel». Il affirme d’ailleurs avoir écrit à Olivier Mergaux pour lui rappeler, d’une part, que le parti radical de gauche «a signé cet accord avec le PS », et que, d’autre part, le PRG soutenait jusqu’à présent « André Rossinot. Mais il ne se représente pas que comme tête de liste aux municipales». Est-ce à dire que la donne n’est plus la même ? Que pour le mouvement de Jean-Michel Baylet, Laurent Hénart, ce n’est pas André Rossinot ? La réponse de Guillaume Lacroix est sans équivoque : «Hénart, c’est pas Rossinot». Au passage on apprend que Guillaume Lacroix n’a pour autant pas la même lecture des événements. «Certes, je n’ai pas mandaté Hervé Brosseau (NDLR : ce dernier déclarait le contraire samedi), mais je ne vais pas m’opposer à cette initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un accord national entre le PS et le PRG pour les municipales», précise-t-il. Pour autant, le secrétaire national du PRG souligne qu’un comité directeur se tiendra demain, mercredi, «pour déterminer si le PRG (national) soutient le PS aux municipales sur Nancy». Mais à l’entendre, il y a une solution pour sortir de cette crise. «Si Olivier Mergaux veut rejoindre la liste de Mathieu Klein, il aura le soutien du PRG.»

Je ne me réjouis pas de ce nouvel épisode de fissure interne, qui explose publiquement, d’un parti centriste de notre pays, au moment où l’Alternative (qui réussi l’union du MoDem et de l’UDI) semble en passe l’exploit de réunir tout le monde autour d’un projet commun (hors PRG qui reste le seul parti centriste allié à l’un des deux mastodonte qui bipolarisent la vie politique – le temps permettra t-il enfin le rassemblement de la famille Radicale que j’ai défendu pendant 3 années au PRG ?), mais pour l’heure je reste en attente. Si ce rassemblement électoral survit à la première échéance des Européennes en 2014, puis n’éclate pas pour une question de crise d’égos en 2017, on pourra dire à ce moment là que le pari est réussi ! Et qui sais, après les accords qui lient le PRG au PS jusqu’aux prochaines Présidentielles, peut-être se dernier rejoindra l’Alternative si les familles centristes réussissent à maintenir se rassemblement qui n’en est qu’à son commencement. Je préfère être optimiste !

En tout cas, je constate que ce rassemblement élargi peut être un test local qui permettra de tirer des leçons nationales pour le PRG si Olivier Mergaux obtient l’investiture du PRG aux cotés de Laurent Hénart… mais c’est là une situation qui est dans la balance. La suite au prochain épisode…

Rassemblement des Centres, UDI–MODEM : l’alternative devient possible !

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Communiqué de presse

Jeunes Démocrates

de Meurthe et Moselle

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Rassemblement des Centres, UDI–MODEM : l’alternative devient possible !

Les Jeunes Démocrates de Meurthe et Moselle se félicitent de l’union du MoDem et de l’UDI qui s’est scellée ce mardi 05 Novembre 2013.

François Bayrou et Jean Louis Borloo, en un geste historique, ont démontré leurs forces d’union face à un état d’urgence pour la France.

« L’union des centres », c’est un rapprochement, une entente, une coopération, et non pas une fusion. Chacun des deux mouvements, le MoDem et l’UDI, garde ses structures et sa vie interne.

Nous croyons en cette capacité de changer en mobilisant l’ensemble des forces vives de notre pays, pour l’intérêt général.

Les Jeunes Démocrates 54 et les Jeunes UDI 54 avons anticipé cette union et préalablement travaillé  pleinement sur l’Europe, un sujet cher à nos yeux.

Cette volonté de travailler ensemble, dans le respect de l’autre, avec nos valeurs communes – « humanistes, républicaines, démocrates, réformistes, européennes » nous rassemble.

Nous  posons  aujourd’hui  la  première  pierre  d’une  démarche tout à fait novatrice pour bâtir un programme de

reconstruction nationale durable.

Nous jeunes de l’ Alternative 54 seront pleinement acteurs  de  cette  reconstruction.  Pas  pour  une  élection, pour une génération.

Les valeurs  rassemblent, les étiquettes divisent.

Construisons !

Séverin Lamotte

Président des Jeunes Démocrates 54

Membre du Bureau national Jeunes Démocrates